Olivier Philippot artiste-peintre
Olivier Philippot est autodidacte, il dessine et peint depuis son enfance.
Dans les années 80, il travaille de manière intensive avec des sculpteurs bhoutanais puis avec un maître-peintre tibétain, expériences qui se traduisent professionnellement par une collaboration pérenne avec les Editions Padmakara et leur corollaire américain, Shambhala Editions. Développant son travail principalement à l’aquarelle, il explore le portrait et expose de nombreuses fois en France et à l’étranger avec, en parallèle, la production d’illustrations pour la presse jeunesse.
Sollicité pour enseigner l’aquarelle et plus largement le dessin et la peinture, il enseignera 10 ans à Strate, école de design (Sèvres). Remettant sa pratique en question au contact d’artistes et de domaines inhabituels pour lui, il obtient en 2011 un diplôme d’État aux Ateliers Terre et Feu (Paris) qui l’emploieront dans la foulée comme enseignant en peinture, avant qu’il ne quitte la Région Parisienne et enseigne un temps à l’Esma de Nantes, avant de se fixer en Anjou.
Son travail continue d’évoluer avec notamment une redécouverte de l’acrylique et fait régulièrement l’objet d’articles dans les magazines Pratique Des Arts et L’Art de l’Aquarelle.
Abîmes, publié en auto-édition, présente une centaine d’oeuvres représentatives de sa démarche.
Photo : Elsa Colin
Presse :
Pratique Des Arts n° 113 (2013) : " De l'état de grâce à l'émotion "
Pratique Des Arts n° 141 (2018) : " Au-delà du portrait "
L'Art de l'Aquarelle n° 7, 9, 13, 25, 30, Hors-série n°2.
Présentation
(in English below)
« Peindre tient de l’urgence. La confiance de pouvoir toucher une vérité est portée par une tension continue et tutoie le doute, sans y succomber. Le peintre est présomptueux, ou peut-être simplement inconscient du défi dans lequel il s'engage.
Tandis que se construit l'image, je guette le surgissement de la rencontre, un moment que rien n'explique mais que je peux reconnaitre. Peu importe le chemin parcouru, il peut aboutir subitement.
À travers la peinture, c’est au trouble de la réalité que j’invite mes certitudes. »